2 jours à Tokyo, on peut se dire « ça fait court ! » Oui, c’est très court et pourtant tellement énorme déjà pour s’en mettre plein la vue…et les 5 sens en fait ! En effet, même des années après, ce petit arrêt sur ma route de retour de Nouvelle-Calédonie, m’a laissé une empreinte indélébile, vraiment inoubliable dans les yeux et dans le corps.
L’idée de ce stop-over : l’amie que j’allais visiter en NouvelleCa me l’avais fortement suggéré et, partant de cette suggestion, une forme de chemin s’est tracé de recherches web, en trouvailles audacieuses, en passant par la guidance de bloggeurs avisés ! C’est en effet grâce aux bons conseils de Brice, de www.wildworldbrice.net, qui à l’époque était situé à Rangoon, que j’ai pu être judicieusement orientée. Grâce à lui, mon mini-séjour fut un concentré de bonheur à la limite de la perfection !!! Heureusement, car sur 2 jours, il ne fallait pas se louper ^^
Aussi, j’ai pris connaissance d’une bonne info niveau hôtellerie : le Ryokan traditionnel ! Pour ceux qui comme moi, veulent vraiment se plonger dans la culture du pays, de la ville ou du bled visités, cette suggestion est une ouverture formidable ! Il s’agit d’hôtels traditionnels qui proposent des chambres typiques avec literie futon (Sakura), et service du petit-déjeuner japonais et ce, pour un tarif plus qu’abordable (à l’époque pour 70€ au mois de février) !
En effet, en réservant quelques mois auparavant, il m’a été possible de dormir en plein coeur de Tokyo, dans le charmant quartier Asakusa, dont j’ai découvert avec une belle surprise, le côté populaire avec ses étals d’artisans et ses ruelles d’échoppes traditionnelles, et également chargé d’histoire avec son temple Senso-Ji, le plus ancien temple bouddhiste de la capitale.
En prime, j’ai découvert sur place à ma sortie d’aéroport (encore une autre bonne surprise^^), que la station de métro était en ligne directe, sans changement vers le quartier de l’hôtel. Une grande chance, je l’ai compris le soir même en découvrant les joies du Subway tokyoïte avec ses 3 ou 4 compagnies qui tissent une véritable jungle de rames, qui ne communiquent pas entre elles ! Fort heureusement, les idéogrammes sont sous-titrées en alphabet romain, et les plans de métro sont plutôt bien repérés par leurs codes couleurs 😉 mais je n’avais tellement pas anticipé cet aspect de l’organisation.
Aussi, pour une réservation faite à l’instinct, simplement en suivant le conseil d’un bloggeur et la jauge tarifaire de mon budget, ce fut une magnifique trouvaille que cet hôtel, en plein quartier traditionnel, à deux pas d’un sublime temple, non loin de la rivière Sumida et en ligne directe de l’aéroport. Je pouvais difficilement faire mieux 😉 j’ai mis 2 jours à le réaliser !
En prime, comme dans la plupart des hôtels traditionnels, ce Ryokan était équipé d’un bain traditionnel japonais, séparé selon la coutume, pour l’usage des femmes et des hommes. Et dans ce cas, tout le nécessaire pour s’y rendre est fourni (peignoire, zoris), et vous est présenté au moment de votre installation dans la chambre par une hôtesse courtoise et attentionnée, habillée en tenue traditionnelle. Pour ce moment de délectation unique, vous être priés de respecter la tradition du bain nu. Et sur ce point, qui ne me gênait pas forcément, je peux tout de même conseiller de choisir une heure tardive. Pour l’avoir testé en nocturne, ce bain chaud à température parfaite pour la détente, a quelque chose de surréaliste dans la lumière tamisée d’une bougie. Se savoir en plein Tokyo, qui grouille encore d’activités autour et être juste plongée dans cette atmosphère d’eau et de bois hors du temps, à la tombée de la nuit, a une saveur inoubliable dans l’âme et le corps… Surtout quand on revient d’une première visite éclair de la ville, de ses quartiers sombres et lumineux, avec le guide David Michaud de TokyoSafari.
En effet, grâce au blogueur Brice, j’ai aussi découvert la possibilité d’un Safari Photo en plein Tokyo, et fait la rencontre de David Michaud.
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